Pratiques de paiement en Europe
Les retards de paiement continuent d'augmenter en Europe
Les retards de paiement continuent d'augmenter en Europe
Les retards de paiement : un défi croissant pour les entreprises
Tels sont les principaux enseignements de la dernière étude EOS « Pratiques de paiement en Europe », menée auprès de 2 200 directeurs financiers dans 11 pays européens.
De plus en plus de factures sont payées en retard
La gestion de créances en Europe en 2025
Publiée depuis 2007, l'étude EOS « Pratiques de paiement en Europe » analyse les tendances et les enjeux de la gestion de créances pour les entreprises. Cette nouvelle édition révèle une tendance de fond : le respect des échéances de paiement se dégrade à travers l'Europe, ce qui pèse lourdement sur la trésorerie et la rentabilité des entreprises. Pourtant, seule une minorité a pris la pleine mesure de cet enjeu en engageant une digitalisation résolue de ses processus de relance.
Quelles sont les causes profondes de cette dégradation des paiements ? Quelles conséquences pour les entreprises et comment anticipent-elles l'avenir ? Découvrez les réponses et les principaux enseignements de notre étude.
La dégradation des paiements fragilise la santé financière des entreprises
La transformation numérique, une réponse encore trop timide
De plus en plus d'entreprises sont confrontées à des retards de paiement, voire à des impayés. Aujourd'hui, une facture sur quatre n'est pas réglée dans les délais. Cette situation déclenche souvent un effet domino : la principale cause des retards, selon les entreprises elles-mêmes, est que leurs propres clients professionnels sont mis en difficulté par les impayés qu'ils subissent.
La deuxième raison identifiée est le recours stratégique au crédit fournisseur, utilisé pour préserver sa propre trésorerie. Enfin, la lenteur des processus internes non digitalisés est également citée comme un facteur aggravant. Les conséquences de cette dégradation sont directes : baisses de rentabilité, tensions sur la trésorerie et report des investissements. Plus alarmant encore, une entreprise sur cinq estime sa propre pérennité menacée par cette situation.
Pour faire face, certaines entreprises réagissent en raccourcissant leurs délais de paiement. Cependant, la majorité peine encore à franchir le pas d'une véritable transformation numérique de leur gestion de créances. Preuve de cette frilosité : à peine 47% des entreprises européennes disposent aujourd'hui de processus de relance largement digitalisés.
Notre dernière étude le confirme : la dégradation des comportements de paiement en Europe est un enjeu majeur.
Cette tendance impose aux entreprises une gestion de trésorerie beaucoup plus rigoureuse pour faire face à la pression croissante sur leurs liquidités.
Incidents de paiement : comment inverser la tendance ?
La gestion de créances, un levier de performance stratégique
Dans un contexte économique morose, il est peu probable que les comportements de paiement s'améliorent à court terme. L'incertitude mondiale complexifie encore la tâche des créanciers pour recouvrer leurs impayés. Dans ce climat, l'absence d'une gestion de créances structurée et professionnelle expose les entreprises à des risques accrus : tensions sur la trésorerie, baisse de la rentabilité, voire insolvabilité.
Pour accélérer et systématiser le recouvrement, les entreprises appellent les pouvoirs publics à simplifier les procédures judiciaires et à alléger la bureaucratie. Parallèlement, la transformation numérique de la gestion de créances est perçue comme un levier majeur. Elle permettrait en effet aux entreprises de réagir plus vite et plus efficacement face aux retards de paiement, améliorant ainsi durablement les flux de trésorerie.
Tous les résultats de l'étude sont disponibles
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